Les consultations se poursuivent au cabinet, dans le respect des règles sanitaires.
 

Les Troubles cervico-cranio-mandibulaires

Les troubles cervico-cranio-mandibulaires :

L’ATM (mâchoire), le bruxisme, les céphalées (maux de tête).

L’ATM (articulaire temporo-mandibulaire) est l’articulation entre la mandibule et le crâne (os temporal), appelée communément la mâchoire.

Le bruxisme consiste en une activité motrice, répétitive, involontaire des muscles masticateurs avec ou sans contacts dentaires, non nutritive et souvent inconsciente.
Dès lors, comment savoir si on serre les dents ?


Quelques tests simples :
Au repos, lèvres fermées, où se trouve la langue ?
Au repos, lèvres fermées, les arcades dentaires inférieures et supérieures sont-elles en contact au niveau des molaires ?
Avez-vous, à l’intérieur de la joue, une ligne fibreuse horizontale (petit épaississement plus ou moins fin sur toute la longueur de la joue) ?

Résultats :
Au repos, lèvres fermées, la langue se situe au palais et les dents ne sont pas en contact (espacement d’environ 1 mm). La respiration est nasale. Dans le cas contraire, vous serrez des dents inconsciemment.
La paroi interne de la joue est lisse. Si elle présente une ligne fibreuse horizontale au niveau du contact des arcades dentaires, cela signifie que vous serrez des dents.

Dans 5 % des cas, le bruxisme (grincement, serrage ou tapotement des dents) a pour origine un trouble de l’occlusion dentaire à diagnostiquer auprès de votre dentiste.
Dans 95% des cas, il a un lien direct avec le stress. Le fait de serrer des dents peut entraîner des céphalées (maux de tête) et, les céphalées entraînent un serrage des dents. Il existe une interrelation réciproque qui, souvent, est associée à des douleurs cervicales.

Les douleurs cervicales et les céphalées :
Il existe des points gâchettes (zone de tension musculaire) appelés triggers points qui, lorsqu’ils sont présents au niveau cervical diffusent au niveau du crâne sous forme de céphalées. Par exemple, un trigger point au niveau du trapèze supérieur diffuse face latérale du crâne, au niveau du SCOM (muscle antérieur du cou) vers le dessus de l’œil, au niveau du masséter (muscle masticateur) au niveau des dents, et, au niveau des muscles sous occipitaux vers l arrière de l’œil….

Bien évidemment, il est important d’associer ce travail ostéopathique à une éducation corrective du patient (conseils d’hygiène de vie, exercices maxillo-faciales …) et, si besoin, celui du dentiste.